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prisons imaginaires

by syndrome 81

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1.
Toujours en détresse Toujours la même poisse Toujours les mêmes rues dédale sans issue Toujours dans l’ivresse Toujours les mêmes nuits Toujours les mêmes rêves noyés dans la tise Vivre et mourir, vivre et mourir Vivre et mourir dans cette putain de France Vivre et mourir, vivre et mourir Vivre et mourir dans cette putain de France Toujours en échec Toujours la même merde Toujours les mêmes cordes enserrant nos cous Toujours prisonniers Toujours les mêmes chaînes Toujours les mêmes maîtres qui nous tiennent en laisse En laisse, en laisse pour le restant de nos vies Vivre et mourir, vivre et mourir Vivre et mourir dans cette putain de France Vivre et mourir, vivre et mourir Vivre et mourir dans cette putain de France Vivre et mourir, vivre et mourir Vivre et mourir, vivre et mourir Vivre et mourir dans cette putain de France
2.
Il me revient ces refrains que nous chantions tous en chœur Nos voix résonnaient dans la ville endormie Puis nous traversions Bellevue pour mieux prolonger la nuit Prêt à tout pour ne pas cesser nos excès Et dans les rues de Brest, j'ai cramé ma jeunesse Et dans les rues de Brest, flotte un goût de tristesse Et dans les rues de Brest, j'ai prolongé l’ivresse Et je regagnais Lambé, le cœur lourd et solitaire Je maudissais les premières lueurs du jour Comme un parfum de défaite face aux sirènes de l’ennui Mes pas me ramenaient vers la réalité Et dans les rues de Brest, j’ai cramé ma jeunesse Et dans les rues de Brest, flotte un goût de tristesse Et dans les rues de Brest, j’ai prolongé l’ivresse Et dans les rues, et dans les rues de Brest Et dans les rues, j’ai cramé ma jeunesse Dans les rues, j’ai cramé ma jeunesse
3.
Abonné aux défaites, poursuivi par l’échec Je contemple la ville, le miroir de mon âme Esthétique soviétique, téléphérique statique Brest est sous la pluie, je vis au ralenti Futur périmé, déjà dépassé Futur périmé, futur périmé Redessiner la ville pour un avenir radieux Projets immobiliers, table rase du passé Nos dernières illusions coulées dans le béton sacrifiées sur l’autel de la modernité Futur périmé, déjà dépassé Futur périmé, futur périmé Futur périmé, futur périmé, futur périmé On n’a plus rien à gagner Futur périmé, futur périmé, futur périmé Périmé, périmé, on n’a plus rien à gagner On n’a plus rien à gagner, on n’a plus rien à gagner On n’a plus rien à gagner dans ce futur périmé On n’a plus rien à gagner dans ce futur périmé On n’a plus rien à gagner On est juste bon à crever dans ce futur périmé
4.
avenir 03:09
J’ai cherché ton visage, au détour d’une rue Espéré des mirages, au milieu des ruines Et sur les bords de Penfeld, on finira Et sur les bords de Penfeld, on finira tous comme des rats Saccageant nos mémoires, ignorant nos déboires Ils détruisent nos souvenirs pour s’y construire un avenir Sacrifiant notre histoire, effaçant nos victoires Ils détruisent nos souvenirs pour s’y construire un avenir J’ai longé le rivage, attendu la nuit Envoyé des messages, pour tromper l’ennui Et sur les bords de Penfeld, on finira Et sur les bords de Penfeld, on finira tous comme des rats Saccageant nos mémoires, ignorant nos déboires Ils détruisent nos souvenirs pour s’y construire un avenir Sacrifiant notre histoire, effaçant nos victoires Ils détruisent nos souvenirs pour s’y construire un avenir Mais quel avenir ? J’ai traîné ma misère, sur ces bouts de trottoirs Traversé des jours sombres, pour de tristes histoires Saccageant nos mémoires, ignorant nos déboires Ils détruisent nos souvenirs pour s’y construire un avenir Sacrifiant notre histoire, effaçant nos victoires Ils détruisent nos souvenirs pour s’y construire un avenir Mais quel avenir ?
5.
Mépriser, dénigrer Sans foi ni loi, chacun pour soi Violence sociale Violence, violence Violence sociale Diviser, réprimer C’est marche ou crève, pas de sentiments Violence sociale Violence, violence Violence sociale
6.
T'as pas quitté Lambé depuis les bancs du lycée Malgré toutes ces années, je croise des visages familiers Des sentiments mêlés, entre bonheur et tristesse Est-ce un nouveau départ ou bien la fin de l’histoire ? Ce sont les derniers jours du reste de ma vie du reste de ma vie Un retour espéré mais un futur tant redouté Quitte à rater sa vie autant venir s’échouer ici J’ai perdu mes repères dans cette cité portuaire Est-ce un nouveau départ ou bien la fin de l’histoire ? Ce sont les derniers jours du reste de ma vie Est-ce un nouveau départ ou bien la fin de l’histoire ? Est-ce un nouveau départ ou bien la fin de l’histoire ? Est-ce un nouveau départ ? Est-ce un nouveau départ ou bien la fin de l’histoire ?
7.
la ville 01:33
Tu as dit : J’irai vers un autre pays, j’irai vers un autre rivage, pour trouver une autre ville bien meilleure que celle-ci. Quoique je fasse, tout est condamné à tourner mal et mon cœur – comme celui d’un mort - gît enterré. Jusqu’à quand pourrais-je laisser mon esprit se déliter en ce lieu ? D’où que je me tourne, d’où que je regarde je ne vois que les sombres ruines de ma vie, ici, là où j’ai passé tant d’années, gâchant ma vie, détruisant ma vie. Tu ne trouveras point d’autre pays, tu ne trouveras point d’autre rivage. Cette ville te poursuivra toujours. Tu traîneras dans les mêmes rues, tu vieilliras dans les mêmes quartiers, et tes cheveux blanchiront dans les mêmes maisons. Toujours tu termineras ta course dans cette ville. N’espère point autre chose. Il n’y a aucun bateau pour toi, il n’y a aucune route. Maintenant que tu as dévasté ta vie ici, dans ce petit coin perdu, tu l’as détruite partout dans le monde.
8.
Quand soudain ressurgissent les spectres de nos vies Rongé par les regrets, je renonce à l’oubli La vie continue, avec ou sans toi La vie continue, avec ou sans toi Ces moments se perdront comme des larmes sous la pluie J’ai passé des nuits blanches, muré dans le silence Regretté ton absence, prié pour ta présence J’ai passé des nuits blanches, muré dans le silence Regretté ton absence, oui j’ai souffert seul en silence Oui j’ai souffert…seul en silence Quand en vain je ressasse les images du passé Hanté par ton souvenir, je me massacre le cœur La vie continue, avec ou sans toi La vie continue, avec ou sans toi Ces moments se perdront comme des larmes sous la pluie J’ai passé des nuits blanches, muré dans le silence Regretté ton absence, prié pour ta présence J’ai passé des nuits blanches, muré dans le silence Regretté ton absence, oui j’ai souffert seul en silence Oui j’ai souffert…seul en silence Et j’ai pleuré, seul en silence Oui j’ai saigné seul en silence Oui j’ai saigné, et j’ai pleuré Seul en silence J’ai passé des nuits blanches, muré dans le silence Regretté ton absence, prié pour ta présence J’ai passé des nuits blanches, muré dans le silence Regretté ton absence, oui j’ai souffert seul en silence Oui j’ai souffert Noyé par le chagrin, maudissant le destin Noyé par le chagrin, maudissant notre histoire J’ai passé des nuits blanches
9.
Cernés par l’océan et battus par les flots Ces rues m’ont vu grandir, et nous verront mourir La mer pour horizon et la pluie pour linceul Piégés dans le béton, prisons imaginaires Toujours, toujours à l’Ouest Toujours à l’Ouest Coincés dans cette putain d’impasse Toujours, toujours à l’Ouest Toujours à l’Ouest Hanté par son passé, militaire (et) portuaire Des bombes sous le bitume, les fantômes de la guerre Une ville à reconstruire, Piranèse ou Mathon Piégés dans le béton, prisons imaginaires Toujours, toujours à l’Ouest Toujours à l’Ouest Coincés dans cette putain d’impasse Toujours, toujours à l’Ouest Toujours à l’Ouest L’océan l’horizon, le béton ma prison Nous sommes toujours à l’Ouest, toujours à l’Ouest Toujours, toujours à l’Ouest, toujours à l’Ouest Toujours à Brest, oui à l’Ouest Oui à Brest, oui à l’Ouest Nous sommes toujours à l’Ouest
10.
béton froid 02:41
Nos destins se sont croisés une nuit, des années Si finalement nos chemins se sont, se sont séparés Et ces liens se sont brisés, je ne t’ai pas oublié Car ces moments resteront gravés, gravés à jamais Au cœur du béton froid, je pense toujours à toi Au cœur du béton froid, oui à toi Au cœur du béton froid, résonne encore ta voix Au cœur du béton froid, du béton froid L’évocation de ton nom se conjugue au passé Car désormais sur ton existence, le voile est tombé Mais si tu nous as quitté, je ne t’ai pas oublié Car ces moments resteront gravés, gravés à jamais Au cœur du béton froid, je pense toujours à toi Au cœur du béton froid, oui à toi Au cœur du béton froid, résonne encore ta voix Au cœur du béton froid, du béton froid Au cœur du béton froid, je pense toujours à toi Au cœur du béton froid, résonne encore ta voix Au cœur du béton froid, au cœur du béton froid, Au cœur du béton froid, je pense toujours à toi Du béton, du béton, du béton, du béton froid
11.
Comment garder la tête hors de l’eau Quand c’est sur toi que se resserre l’étau Comment ne pas, ne pas perdre pied Quand c’est sur toi que pleuvent les emmerdes Sur la brèche Tu évolues sur le fil du rasoir Pas de solution ni même d’échappatoire Les années passent t’es toujours sur la brèche Quoique tu fasses t’es toujours sur la brèche Sur la brèche Toujours sur la brèche Toujours sur la brèche Toujours sur la brèche Toujours sur la brèche, sur la brèche Quoique tu fasses, toujours sur la brèche Les années passent, toujours sur la brèche Quoique tu fasses, toujours sur la brèche Les années passent, toujours sur la brèche Toujours sur la brèche Comment garder la tête hors de l’eau ? Comment ne pas, ne pas perdre pied ?
12.
Derrière les grilles austères de ce triste cimetière Gisent six pieds sous terre des souvenirs amers Une histoire familiale passée sous silence Jeunesse empoisonnée, blessures héréditaires Fuir son passé et garder ses secrets Fuir son passé, surtout ne pas se retourner Fuir son passé, se résoudre à l’oubli Fuir son passé, fuir son passé Derrière les grilles austères de ce triste cimetière D’illustres inconnus drapés de mystère Des prénoms sans visages, demande à la poussière Des questions sans réponses, des bouteilles à la mer Fuir son passé et garder ses secrets Fuir son passé, surtout ne pas se retourner Fuir son passé, se résoudre à l’oubli Fuir son passé, fuir son passé Fuir son passé, garder ses secrets Fuir son passé pour se protéger Derrière les grilles austères de ce triste cimetière Des secrets bien trop lourds, des souvenirs amers D’illustres inconnus gisent six pieds sous terre Des questions sans réponses, des bouteilles à la mer Six pieds sous terre
13.
Une pluie froide et sans fin s’abat sur la ville Une nuit triste et bien terne se profile devant moi Une pluie froide, froide, froide et sans fin s’abat sur la ville Une lumière noire magnétique m’attire dans ses bras Seul, seul, seul sur la piste, seul Seul, seul, seul sur la piste, lumière magnétique ! Quelques notes de synthés viennent briser le silence Et mon corps qui se déchaîne sur la piste de danse Transporté par, par, par la musique, plus rien n’a d’importance Une lumière noire magnétique me plonge dans l’ambiance Seul, seul, seul sur la piste, seul Seul, seul, seul sur la piste, lumière magnétique ! Lumière, lumière magnétique Lumière, lumière magnétique...

about

credits

released May 25, 2022

SYNDROME 81 :
Chant : Fabrice Le Roux
Guitare, voix : Damien Lannuzel
Guitare, voix : Alexandre Marzin
Basse, voix : Lionel Cadiou
Batterie : Timothée Priol

Pochette réalisée par Vincent Denis / All Cats Are Grey
Layout par Hugues Le Corre et Nicolas Bazire / No Sun Média
Photographie par Yves de Orestis
Enregistré et mixé par Lionel Cadiou / At The Movies Studio Recording
Masterisé par Carl Saff / Saff Mastering
Voix additionnelles sur Béton Froid Par Jean-Christophe Le Guen et Pauline Lan
Poème de Constantin Cavafy, lecture par Coline Vialle

Un grand merci à nos ami·e·s et nos familles pour leur soutien sans lequel ce disque ne serait jamais sorti.

Contact :
syndrome1981@gmail.com

Au cœur du béton froid on pense toujours à vous : Serge Domalin, Christophe Menuet, Guy Morvan, Thierry Rolland, Rémy Tallec.

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