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prisons imaginaires​-​in​é​dits, d​é​mos et prises alternatives

by syndrome 81

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1.
Toujours dans l’ivresse Toujours les mêmes nuits Toujours les mêmes rêves noyés dans la tise Toujours la même poisse et les mêmes angoisses Toujours les mêmes rues dédale sans issue Vivre et mourir, vivre et mourir Vivre et mourir dans cette putain de France Vivre et mourir, vivre et mourir Vivre et mourir dans cette putain de France Toujours en échec Toujours la même merde Toujours les mêmes cordes enserrant nos cous Toujours les mêmes gueules et les mêmes rengaines Toujours les mêmes maîtres qui nous tiennent en laisse Vivre et mourir, vivre et mourir Vivre et mourir dans cette putain de France Vivre et mourir, vivre et mourir Vivre et mourir dans cette putain de France Vivre et mourir, Vivre et mourir, Vivre et mourir, Vivre et mourir, Vivre et mourir dans cette putain de France
2.
Je me rappelle encore oui ces journées sans fin Tiraillé par la peur, la peur du lendemain Je me rappelle encore oui ces journées sans fin, Journées sans fin j’ai sillonné la ville, perdu dans mes pensées et me suis échoué sur des parkings déserts enfermé dans ma caisse à regarder les vagues seul, seul, face à la mer, j’ai scruté l’horizon, mon avenir incertain j’ai marché sur les quais, la peur de l’inconnu à me faire un sang d’encre, au bord de l’agonie seul, seul avec mes peurs Je me rappelle encore oui ces journées sans fin Tiraillé par la peur, la peur du lendemain Je me rappelle encore oui ces journées sans fin, Journées sans fin, j’ai traversé le pont, rongé par l’inquiétude l’angoisse pour compagnie, les arrêts maladie j’ai traîné ma déprime le long de l’Arsenal seul, seul, face à mes choix j’en ai bu des cafés en terrasse au Longchamp, à relire l’Adversaire, seul le décor diffère, surtout ne pas finir comme Jean-Claude Romand, seul, seul, avec mes doutes encore une journée sans fin Tiraillé par la peur, la peur du lendemain Journées sans fin La peur du lendemain
3.
la grisaille 02:14
Ne m’appelle pas ce soir, Je suis pas d’humeur à boire, Je me sens comme Des Esseintes Loin des mondanités Plongé dans un coma, Dans un coma social, Je préfère me morfondre A l’ombre du Guelmeur La grisaille dans le cœur, plongé dans ma torpeur La grisaille dans le cœur, je suis sur répondeur j’ai pas envie ce soir de me pointer dans les bars, non j’ai pas envie ce soir de m’abrutir au Ricard Seul avec mes disques, A rebours de ce monde Utopie dans mes enceintes Loin de cette frénésie, Surplombant le port de co, Et contemplant les grues, Je préfère rester sur Les hauteurs du Guelmeur, La grisaille dans le cœur, plongé dans ma torpeur La grisaille dans le cœur, je suis sur répondeur j’ai pas envie ce soir de me pointer dans les bars, non j’ai pas envie ce soir de m’abrutir au Ricard Ne m’appelle pas ce soir, Je suis pas d’humeur à boire, Je me sens comme Des Esseintes La grisaille dans le cœur Seul avec mes disques, A rebours de ce monde Utopie dans mes enceintes La grisaille dans le cœur je suis sur répondeur La grisaille dans le cœur
4.
Trop souvent persuadés que ce n'était pas notre guerre et trop souvent sûrement nous avons préféré nous taire et maintenant tu sais qu'il n'est jamais trop tard et maintenant tu sais que l'heure l'heure est venue - d'ouvrir les yeux l'heure est venue - d'ouvrir les yeux et trop souvent dans le passé nous avons détourné le regard et maintenant tu sais qu'il n'est jamais trop tard et maintenant tu sais que l'heure l'heure est venue - d'ouvrir les yeux l'heure est venue - d'ouvrir les yeux ouvrons les yeux ouvrons les yeux ouvrons les yeux et maintenant tu sais qu'il n'est jamais trop tard
5.
es murs se referment l'étau se resserre et dans les limbes de mon cerveau noir le doute s'installe et dans ma tête, et dans ma tête, les mêmes angoisses et dans ma tête, et dans ma tête, les mêmes questions le sol s’effondre mon monde s'écroule dans les tourments de mon esprit trouble je perds le fil et dans ma tête, et dans ma tête, les mêmes angoisses et dans ma tête, et dans ma tête, les mêmes questions encore, encore, les mêmes angoisses encore encore les mêmes questions
6.
Une pluie froide et sans fin s’abat sur la ville Une nuit triste et bien terne se profile devant moi Une pluie froide, froide, froide et sans fin s’abat sur la ville Une lumière noire magnétique m’attire dans ses bras Seul, seul, seul sur la piste, seul Seul, seul, seul sur la piste, lumière magnétique ! Quelques notes de synthés viennent briser le silence Et mon corps qui se déchaîne sur la piste de danse Transporté par, par, par la musique, plus rien n’a d’importance Une lumière noire magnétique me plonge dans l’ambiance lumière magnétique, quand la nuit me pardonne lumière magnétique, et ma vie déraisonne lumière magnétique, quand l’envie m’abandonne lumière magnétique, et mes pas qui résonnent Seul, seul, seul sur la piste, seul Seul, seul, seul sur la piste, lumière magnétique ! Lumière, lumière magnétique Lumière, lumière magnétique
7.
Sobre et dangereux ! Loin des troquets, loin des drogués Loin de Guérin et loin des miens Les idées claires, les pieds sur terre Les idées claires je suis déter Sobre et dangereux, sobre ! Esprit malsain dans un corps sain  Seule solution nique la boisson  Les idées claires, je suis sur les nerfs  Les idées claires je suis vener  Sobre et dangereux, sobre ! S-O-B-R-E Sobre!
8.
Deux cents jours de pluie, les mêmes malentendus Deux cents jours de pluie, du brouillard plein la tête Deux cents jours de pluie! Du brouillard dans la tête! deux cents nuits d’ivresse, et des paroles en l’air deux cents nuits d’ivresse, et tous un peu trop fiers deux cents nuits d’ivresse! tous un peu trop fiers! La pluie sur les toits, L’hiver et le froid, Le vent de noroît, non n’effaceront pas les erreurs, les rancœurs Deux cents jours de pluie, caractères bien trempés Deux cents jours de pluie, des amitiés fragiles Deux cents jours de pluie! des amitiés fragiles! deux cents nuits d’ivresse, bonjour les prises de tête deux cents nuits d’ivresse, encore les mêmes rengaines deux cents nuits d’ivresse! encore les mêmes rengaines! La pluie sur les toits, L’hiver et le froid, Le vent de noroît, non n’effaceront pas les erreurs, les rancœurs Deux cents jours de pluie, on attend l’éclaircie Deux cents jours de pluie, qui transpercent nos cœurs Deux cents jours de pluie! Transpercent nos cœurs deux cents jours d’ivresse, qui altèrent nos humeurs deux cents nuits d’ivresse, la ville et sa rumeur La pluie sur les toits, L’hiver et le froid, La pluie sur les toits, Le vent de noroît, La pluie sur les toits, non n’effaceront pas La pluie sur les toits, non n’effaceront pas les erreurs, les rancœurs
9.
Du béton pour prison, L'océan l’horizon De la grisaille dans le cœur De Saint-Martin jusqu’au Guelmeur De la rouille plein les yeux, Des embruns plein la gueule Et la pluie pour linceul Reste Syndrome pour exutoire Toujours, toujours à l'Ouest Toujours à l'Ouest Coincés dans cette putain d'impasse Toujours, toujours à l'Ouest Toujours à l'Ouest Des ruines pour fondations, les fantômes de la guerre, Piranèse ou Mathon ? Restent des bombes sous le bitume Le spleen pour compagnon, Le néant pour futur BMO mon fardeau Bienvenue en terrain miné Toujours, toujours à l'Ouest Toujours à l'Ouest Coincés dans cette putain d'impasse Toujours, toujours à l'Ouest Toujours à l'Ouest Nous sommes toujours à l'Ouest, toujours à l’Ouest Toujours, toujours à l'Ouest, toujours à l’Ouest Toujours à Brest, oui à l’Ouest, oui à Brest, oui à l’Ouest, nous sommes toujours à l’Ouest
10.
Prince de la ville Tu surplombes la rade De jours en jours, encore plus rouge Maire éternel François, François François Cuillandre François, François François Cuillandre Comme à chaque fois L'ultime mandat? Tu as la peau dure, rien ne te défrise Maire éternel François, François François Cuillandre François, François François Cuillandre François, François François Cuillandre François, François François Cuillandre Cuillandre, Cuillandre François Cuillandre Cuillandre, Cuillandre François Cuillandre
11.
poussière 05:22
une jeunesse insouciante des rues assourdissantes théâtre à ciel ouvert, de nos tristes existences des rêveries solitaires des épreuves salutaires derrières les apparences, les plaies restent béantes et meurtris dans nos chairs, nous finirons poussière mais cette putain de ville, change plus vite que nos cœurs dans ces putain de ruines, nos souvenirs se meurent cité tentaculaire prisons imaginaires seul sous les réverbères je me repasse le film existences immobiles des destins si fragiles marqué de nos empreintes, cimetière de nos étreintes et meurtris dans nos chairs, nous finirons poussière mais cette putain de ville, change plus vite que nos cœurs dans ces putain de ruines, nos souvenirs se meurent mais cette putain de ville, change plus vite que nos cœurs mais cette putain de ville

about

Ain’t no secret anymore, people who preordered the Prisons Imaginaires got an extra record with demo versions, B-Sides, and alternative versions from the Prisons Imaginaires recording sessions. We are now pleased to share those tracks online with you. There will be a physical release in an uncertain future for those who care, stripped to the essential to maintain it as affordable as possible...can’t give any release date sorry...

credits

released August 26, 2022

SYNDROME 81 :
Chant : Fabrice Le Roux
Guitare, voix : Damien Lannuzel
Guitare, voix : Alexandre Marzin
Basse, voix : Lionel Cadiou
Batterie : Timothée Priol

Pochette réalisée par Vincent Denis / All Cats Are Grey
Layout par Hugues Le Corre et Nicolas Bazire / No Sun Media
Photographie par Yves de Orestis
Enregistré, mixé et masterisé par Lionel Cadiou / At The Movies Studio Recording

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syndrome 81 Brest, France

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