1. |
vivre et mourir
01:50
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Toujours dans l’ivresse
Toujours les mêmes nuits
Toujours les mêmes rêves noyés dans la tise
Toujours la même poisse
et les mêmes angoisses
Toujours les mêmes rues dédale sans issue
Vivre et mourir, vivre et mourir
Vivre et mourir dans cette putain de France
Vivre et mourir, vivre et mourir
Vivre et mourir dans cette putain de France
Toujours en échec
Toujours la même merde
Toujours les mêmes cordes enserrant nos cous
Toujours les mêmes gueules
et les mêmes rengaines
Toujours les mêmes maîtres qui nous tiennent en laisse
Vivre et mourir, vivre et mourir
Vivre et mourir dans cette putain de France
Vivre et mourir, vivre et mourir
Vivre et mourir dans cette putain de France
Vivre et mourir,
Vivre et mourir,
Vivre et mourir,
Vivre et mourir,
Vivre et mourir dans cette putain de France
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2. |
journées sans fin
02:21
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Je me rappelle encore oui ces journées sans fin
Tiraillé par la peur, la peur du lendemain
Je me rappelle encore oui ces journées sans fin,
Journées sans fin
j’ai sillonné la ville, perdu dans mes pensées
et me suis échoué sur des parkings déserts
enfermé dans ma caisse à regarder les vagues
seul, seul, face à la mer,
j’ai scruté l’horizon, mon avenir incertain
j’ai marché sur les quais, la peur de l’inconnu
à me faire un sang d’encre, au bord de l’agonie
seul, seul avec mes peurs
Je me rappelle encore oui ces journées sans fin
Tiraillé par la peur, la peur du lendemain
Je me rappelle encore oui ces journées sans fin,
Journées sans fin,
j’ai traversé le pont, rongé par l’inquiétude
l’angoisse pour compagnie, les arrêts maladie
j’ai traîné ma déprime le long de l’Arsenal
seul, seul, face à mes choix
j’en ai bu des cafés en terrasse au Longchamp,
à relire l’Adversaire, seul le décor diffère,
surtout ne pas finir comme Jean-Claude Romand,
seul, seul, avec mes doutes
encore une journée sans fin
Tiraillé par la peur, la peur du lendemain
Journées sans fin
La peur du lendemain
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3. |
la grisaille
02:14
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Ne m’appelle pas ce soir,
Je suis pas d’humeur à boire,
Je me sens comme Des Esseintes
Loin des mondanités
Plongé dans un coma,
Dans un coma social,
Je préfère me morfondre
A l’ombre du Guelmeur
La grisaille dans le cœur, plongé dans ma torpeur
La grisaille dans le cœur, je suis sur répondeur
j’ai pas envie ce soir de me pointer dans les bars, non j’ai pas envie ce soir de m’abrutir au Ricard
Seul avec mes disques,
A rebours de ce monde
Utopie dans mes enceintes
Loin de cette frénésie,
Surplombant le port de co,
Et contemplant les grues,
Je préfère rester sur
Les hauteurs du Guelmeur,
La grisaille dans le cœur, plongé dans ma torpeur
La grisaille dans le cœur, je suis sur répondeur
j’ai pas envie ce soir de me pointer dans les bars, non j’ai pas envie ce soir de m’abrutir au Ricard
Ne m’appelle pas ce soir,
Je suis pas d’humeur à boire,
Je me sens comme Des Esseintes
La grisaille dans le cœur
Seul avec mes disques,
A rebours de ce monde
Utopie dans mes enceintes
La grisaille dans le cœur
je suis sur répondeur
La grisaille dans le cœur
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4. |
ouvrons les yeux
01:50
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Trop souvent persuadés que ce n'était pas notre guerre
et trop souvent sûrement nous avons préféré nous taire
et maintenant tu sais qu'il n'est jamais trop tard
et maintenant tu sais que l'heure
l'heure est venue - d'ouvrir les yeux
l'heure est venue - d'ouvrir les yeux
et trop souvent dans le passé nous avons détourné le regard
et maintenant tu sais qu'il n'est jamais trop tard
et maintenant tu sais que l'heure
l'heure est venue - d'ouvrir les yeux
l'heure est venue - d'ouvrir les yeux
ouvrons les yeux
ouvrons les yeux
ouvrons les yeux
et maintenant tu sais
qu'il n'est jamais trop tard
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5. |
dans ma tête
01:24
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es murs se referment
l'étau se resserre
et dans les limbes de mon cerveau noir
le doute s'installe
et dans ma tête, et dans ma tête, les mêmes angoisses
et dans ma tête, et dans ma tête, les mêmes questions
le sol s’effondre
mon monde s'écroule
dans les tourments de mon esprit trouble
je perds le fil
et dans ma tête, et dans ma tête, les mêmes angoisses
et dans ma tête, et dans ma tête, les mêmes questions
encore, encore, les mêmes angoisses
encore encore les mêmes questions
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6. |
lumière magnétique
04:40
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Une pluie froide et sans fin s’abat sur la ville
Une nuit triste et bien terne se profile devant moi
Une pluie froide, froide, froide et sans fin s’abat sur la ville
Une lumière noire magnétique m’attire dans ses bras
Seul, seul, seul sur la piste, seul
Seul, seul, seul sur la piste, lumière magnétique !
Quelques notes de synthés viennent briser le silence
Et mon corps qui se déchaîne sur la piste de danse
Transporté par, par, par la musique, plus rien n’a d’importance
Une lumière noire magnétique me plonge dans l’ambiance
lumière magnétique, quand la nuit me pardonne
lumière magnétique, et ma vie déraisonne
lumière magnétique, quand l’envie m’abandonne
lumière magnétique, et mes pas qui résonnent
Seul, seul, seul sur la piste, seul
Seul, seul, seul sur la piste, lumière magnétique !
Lumière, lumière magnétique
Lumière, lumière magnétique
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7. |
sobre et dangereux
02:00
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Sobre et dangereux !
Loin des troquets, loin des drogués
Loin de Guérin et loin des miens
Les idées claires, les pieds sur terre
Les idées claires je suis déter
Sobre et dangereux, sobre !
Esprit malsain dans un corps sain
Seule solution nique la boisson
Les idées claires, je suis sur les nerfs
Les idées claires je suis vener
Sobre et dangereux, sobre !
S-O-B-R-E Sobre!
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8. |
jours de pluie
02:36
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Deux cents jours de pluie, les mêmes malentendus
Deux cents jours de pluie, du brouillard plein la tête
Deux cents jours de pluie!
Du brouillard dans la tête!
deux cents nuits d’ivresse, et des paroles en l’air
deux cents nuits d’ivresse, et tous un peu trop fiers
deux cents nuits d’ivresse!
tous un peu trop fiers!
La pluie sur les toits,
L’hiver et le froid,
Le vent de noroît,
non n’effaceront pas
les erreurs, les rancœurs
Deux cents jours de pluie, caractères bien trempés
Deux cents jours de pluie, des amitiés fragiles
Deux cents jours de pluie!
des amitiés fragiles!
deux cents nuits d’ivresse, bonjour les prises de tête
deux cents nuits d’ivresse, encore les mêmes rengaines
deux cents nuits d’ivresse!
encore les mêmes rengaines!
La pluie sur les toits,
L’hiver et le froid,
Le vent de noroît,
non n’effaceront pas
les erreurs, les rancœurs
Deux cents jours de pluie, on attend l’éclaircie
Deux cents jours de pluie, qui transpercent nos cœurs
Deux cents jours de pluie!
Transpercent nos cœurs
deux cents jours d’ivresse, qui altèrent nos humeurs
deux cents nuits d’ivresse, la ville et sa rumeur
La pluie sur les toits,
L’hiver et le froid,
La pluie sur les toits,
Le vent de noroît,
La pluie sur les toits,
non n’effaceront pas
La pluie sur les toits,
non n’effaceront pas
les erreurs, les rancœurs
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9. |
toujours à l'ouest
01:44
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Du béton pour prison,
L'océan l’horizon
De la grisaille dans le cœur
De Saint-Martin jusqu’au Guelmeur
De la rouille plein les yeux,
Des embruns plein la gueule
Et la pluie pour linceul
Reste Syndrome pour exutoire
Toujours, toujours à l'Ouest
Toujours à l'Ouest
Coincés dans cette putain d'impasse
Toujours, toujours à l'Ouest
Toujours à l'Ouest
Des ruines pour fondations,
les fantômes de la guerre,
Piranèse ou Mathon ?
Restent des bombes sous le bitume
Le spleen pour compagnon,
Le néant pour futur
BMO mon fardeau
Bienvenue en terrain miné
Toujours, toujours à l'Ouest
Toujours à l'Ouest
Coincés dans cette putain d'impasse
Toujours, toujours à l'Ouest
Toujours à l'Ouest
Nous sommes toujours à l'Ouest, toujours à l’Ouest
Toujours, toujours à l'Ouest, toujours à l’Ouest
Toujours à Brest, oui à l’Ouest, oui à Brest, oui à l’Ouest, nous sommes toujours à l’Ouest
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10. |
François Cuillandre
01:24
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Prince de la ville
Tu surplombes la rade
De jours en jours, encore plus rouge
Maire éternel
François, François
François Cuillandre
François, François
François Cuillandre
Comme à chaque fois
L'ultime mandat?
Tu as la peau dure, rien ne te défrise
Maire éternel
François, François
François Cuillandre
François, François
François Cuillandre
François, François
François Cuillandre
François, François
François Cuillandre
Cuillandre, Cuillandre
François Cuillandre
Cuillandre, Cuillandre
François Cuillandre
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11. |
poussière
05:22
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une jeunesse insouciante
des rues assourdissantes
théâtre à ciel ouvert, de nos tristes existences
des rêveries solitaires
des épreuves salutaires
derrières les apparences, les plaies restent béantes
et meurtris dans nos chairs, nous finirons poussière
mais cette putain de ville, change plus vite que nos cœurs
dans ces putain de ruines, nos souvenirs se meurent
cité tentaculaire
prisons imaginaires
seul sous les réverbères je me repasse le film
existences immobiles
des destins si fragiles
marqué de nos empreintes, cimetière de nos étreintes
et meurtris dans nos chairs, nous finirons poussière
mais cette putain de ville, change plus vite que nos cœurs
dans ces putain de ruines, nos souvenirs se meurent
mais cette putain de ville, change plus vite que nos cœurs
mais cette putain de ville
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